Vous qui pleurez sans cesse – Jaan Kask
Vous qui pleurez, vous qui criez,
Contre les injustices, les intolérances,
Vous qui vous lamentez sans discontinuer
Contre des gens à qui vous donner trop d’importance.
Cessez donc de pleurnicher, de vous agitez,
Il n’y a qu’un dragon pour cent moulins,
Et à force de crier vous allez le réveiller,
Il détruira tout ce que vous avez fait de bien.
À trop vous écouter, je deviendrais paranoïaque,
Tout le monde voudrait ma peau, pour ce que je suis ou pas,
à vous entendre les gens sont des maniaques,
Si on est différent, ils ne nous aiment pas.
Mais sachez que l’on est tous différent pour quelqu’un,
Chez nous pas de chasses aux sorcières, d’inquisition,
Vous donnez une force à des crétins,
Qui ne méritent pas tant d’attention.
Ils sont trop nombreux plus qu’on le croit,
Mais ils sont bien peu face aux gens amicaux,
Qui nous acceptent qui que l’on soit,
Que vous mettez dans le même panier que ces animaux.
Vous qui pleurez sans cesse,
Cessez, donc, de vous victimiser,
Aux victimes, on donne des coups de pied aux fesses,
Afin qu’elle finissent par se relever.